Pour la première séance de son tout nouveau cycle consacré à l’enfance bilingue, « Au chevet de l’enfant bilingue », l’association Be-Rise a souhaité s’intéresser aux questionnements et certitudes qui existent aujourd’hui au sujet des enfants bilingues.
Entre idées préconçues, alarmisme mais aussi idéalisme, les experts de l’association ont ainsi proposé aux participants présents de clarifier plusieurs aspects de l’enfance et du développement bilingues, leur permettant d’acquérir à la fois des outils et notions fondamentales sur le sujet.
Après l’intervention de Virginie Duret, Présidente de Be-Rise, et celle du Dr Franck Scola, Président du comité scientifique de l’association, les participants ont pu échanger directement avec les deux intervenants, notamment au sujet du cycle de conférence et de son titre qui a interpellé certains participants : « Au chevet de l’enfant bilingue ».
Parmi les points abordés durant cette première conférence, celui de la dyslexie chez l’élève bilingue. « Quand j’étais petite, j’étais dyslexique. » Comme Vanessa de Oliveira, aujourd’hui connue pour sa page YouTube franco-brésilienne « França mon amour », la dyslexie touche également les enfants bilingues. Et parmi eux, nombre d’enfants bi/plurilingues font l’objet de diagnostics parfois alarmistes, parfois erronés, mettant en lumière le manque significatif de formation professionnelle à ce sujet.
Les experts ont également voulu revenir sur une des idées les plus répandues sur le bilinguisme : il n’existe qu’un seul type de bilinguisme. Une idée préconçue qui peut avoir des conséquences graves, d’après le Dr Scola, pouvant parfois amener à de mauvais diagnostics, et ainsi aggraver certaines situations chez des enfants bilingues.
« Dans les écoles, dans les établissements d’enseignement français à l’étranger, on voit foisonner un enseignement des langues très précoce. C’est vrai qu’on observe chez les parents justement cette confusion [entre les bilinguismes] » a justement témoigné Sébastien Clergeault au cours du webinaire, lui-même directeur d’école primaire internationale à Taïwan. Pourtant, il est nécessaire pour tout enfant bilingue de considérer sa catégorie de bilinguisme et sa bilingualité, c’est-à-dire la façon dont il vit son statut bilingue, afin de mieux comprendre son développement bilingue.
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