En 2005 déjà, le Dr Franck Scola démontrait* l’existence d’une spécificité médicale propre aux familles expatriées.
En effet, le changement de statut et d’environnement d’une famille peut la vulnérabiliser, et de cette vulnérabilité découlent de nombreux risques en termes de santé.
De plus, la difficulté d’accès aux soins, les tendances inappropriées dans les recours aux soins, et les risques liés au réseautage peuvent aggraver ces situations familiales déjà fragilisées par l’expatriation.
* Démonstration développée dans le cadre d’une étude universitaire auprès d’un échantillon de ressortissants français au Brésil, puis extrapolée à d’autres nationalités et dans d’autres pays d’accueil. Présentée et validée à l’Université de Méditerranée, et également dans le cadre de travaux à l’Université Paris-Dauphine. Enfin la démonstration a été présentée auprès des personnels de l’UNESCO, des personnels de la London Academy of diplomacy, et de plusieurs instances publiques et associatives représentatives de communautés expatriées ainsi que d’autorités sanitaires.
Déplorant l’absence de collégialité et des compétences les plus essentielles dans une table-ronde dédiée aux élèves à besoins éducatifs particuliers (EBEP) scolarisés à l’étranger (lire notre courrier public à ce sujet), Franck Scola et Virginie Duret, au nom de l’association Be-Rise ont souhaité s’adresser mercredi 23 juin à la sénatrice Jacky Deromedi à l’initiative de cette table-ronde, ainsi qu’aux sénateurs, députés et conseillers des Français de l’étranger :